Kêk, kêk, kêk ! Le Cri du Margouillat vient de sortir son 32ème numéro pour clôturer l’année 2018 !
Wââââh, un an déjà que le n°31 est paru que voilà le 32… Le temps passe sacrément vite ! La couverture, plutôt de style graphique, est de la dessinatrice Maca Rosée, que l’on retrouve par exemple aux pages 78 et 148.
Je ne peux pas citer tout le monde et ce n’est pas une revue de presse. Mais parmi les toujours nombreux auteurs présents dans ce numéro, je constate que les deux compères Hobopok et Greg Loyau prennent le train ou plutôt s’en prennent au train… Serge Huo-Chao-Si, lui, prend sa dose de sucre en exposant sa vision personnelle de la filière canne à La Réunion. A consommer sans modération.
Denis Vierge et Patrice Duluc nous racontent une mésaventure arrivant à des tirailleurs Marocains tentant de rejoindre Marseille après la débâcle française de 1940, avec le trait qui va bien.
Et puis, Jérôme Anfré, qui m’avait bien fait marrer dans les numéros précédents avec ses gags silencieux du gnou et du crocodile, met cette fois-ci en scène des peluches et ensuite un petit chaperon rouge avec son loup, selon le même principe de narration. Les lignes de mouvement des personnages sont légères mais drôles et leur apportent une petite touche d’animation que j’aime beaucoup. On les voit presque bouger.
Finalement, de son côté, Moniri nous avoue tout…
Côté interviews, on peut lire celle de Blutch et celle de Marion Montaigne qui met le pénis à l’honneur. Mais ne me regardez pas comme ça, ce sont juste des dessins de petites bêbêtes rigolotes !
Malheureusement, la découverte de ce numéro est entachée d’une triste nouvelle : à la page 212, j’apprends avec regret le décès en cours d’année 2018 de mon ancien scénariste, François Gillet dit Frenchy. Là, c’est pas beaucoup top… J’avais commencé à collaborer avec lui au début des années 1990 sur les aventures 100% pur jus d’humour de Zan-Batiss le kanyar, un personnage qu’il avait créé ayant les traits d’un loup, dont la personnalité est un condensé de certains travers mais ô combien sympathiques de la société réunionnaise. Une caricature mais pas tant que ça, finalement… Les premières histoires sont parues dans les numéros du Cri du Margouillat.
On s’est perdu de vue lorsque j’ai pris un congé sabbatique de mes activités de dessin et quitté La Réunion pour la Métropole afin de suivre une formation de musicien. Les aléas de la vie font qu’on perd le contact avec certaines personnes, mais cela ne signifie pas pour autant qu’on les a oubliées, notamment quand il s’agit de gens de valeur.
Enfin, c’est la vie… Sois en paix, Frenchy ! Je viens de retrouver dans mes cartons un de ses scénarii que j’avais commencé à crayonner il y a des années, un gag en une planche. Du coup, je vais le terminer. Je suis d’ailleurs actuellement en train de mettre en place le story-board d’une aventure de Zan-Batiss que je viens d’écrire. Je compte proposer cette nouvelle histoire pour le prochain Cri du Margouillat cuvée 2019… On va faire revivre Zan-Batiss pour la mémoire de son papa !
Les deux premières planches d’une histoire qui en compte trois (vous connaîtrez la fin en achetant le fanzine, héhé).
À bientôt sur mon blog !